Tous les articles par Adepimage

Puffin de méditerranée(puffinus yelkouan)

Il est de ces oiseaux qui ne sont que difficilement observables, de part leur mode de vie, pélagique par exemple. C’est le cas de ce puffin de méditerranée qui passe la majeure partie de sa vie en haute mer, milieu pour lequel il est parfaitement adapté.

Et lorsqu’il rejoint la terre ferme(exclusivement des îles) le temps d’une saison pour se reproduire, il ne le fait que de nuit. C’est donc un oiseau peu observé, mais on peut les croiser lors des campagnes de chalutage comme ici à bord d’un bateau.

Puffin-mediterranee

Le printemps dans la marre

Le retour des beaux jours annonce la réapparition des animaux qui occupent les eaux douces stagnantes comme les amphibiens qui viennent y pondre. C’est aussi la période où les larves aquatiques vont entamer leur lente transformation pour arriver à l’état adulte. Leur aspect est souvent très différent de celui de l’adulte comme ici cette larve de dytique. Cette grande prédatrice(5 cm environ) se nourrit entre autres de têtards, et si elle a un mode de vie aquatique, elle vient cependant régulièrement respirer à la surface – mais par l’abdomen – où il est alors possible de l’observer.

Larve-de-dytique

Aurore boréale en Finlande

L’activité solaire suit un cycle d’une dizaine d’années environ, elle est actuellement au plus bas. Mais il reste possible d’observer des aurores, et ce même à une latitude moyenne, comme ici dans la région de Kuusamo en Finlande. Les longues nuits d’hiver sont très favorables à l’observation de ce phénomène spectaculaire!

En revanche, il faut une activité intense – appelée tempête magnétique – pour espérer en observer jusque dans le nord de la France. Pour cela, il faudra patienter jusqu’en 2011 – 2012.

Aurore_neige

 

Rougegorge en hiver

La saison froide est souvent difficile pour les oiseaux, mais contrairement à une idée répandue, ce n’est pas qu’ils ne supportent pas le froid directement mais parce qu’ils ne trouvent plus de nourriture suffisante, notamment lorsque le sol est gelé très longtemps. Certaines espèces sont ainsi migratrices et passent l’hiver dans des régions au climat plus doux.

Ce rouge-gorge, sédentaire en France, peut absorber jusqu’à son propre poids de nourriture chaque jour pour maintenir sa température à une moyenne de 42°C, soit 15 grammes environ.

Rougegorge_en_hiver

P’tit coup de vent breton

Forte houle et vents violents sur les côtes de l’arc atlantique et de la Manche ce week-end. Les creux avoisinent les 10 à 12 mètres près de Ouessant et les rafales de vent ont dépassé les 130km/h, une vraie tempête d’automne! Même si les « coups de tabac » sont courants à cette époque en Bretagne (les vents supérieurs à 100km/h soufflent en moyenne 12 à 15 fois par an sur la côte finistérienne) le spectacle d’une mer déchainée est toujours fascinant à observer. Prendre des photos dans ces conditions nécessite de bien protéger son matériel (gaffer, filtre devant l’objectif) et d’être particulièrement prudent, j’observe des comportements inconscients à chaque sortie sur la côte sauvage…

Tempete-bretagne

Le temps des araignées

L’automne est déjà bien installé, les papillons et nombre d’autres insectes ne seront de retour qu’au printemps prochain. Mais on peut encore observer les araignées tisseuses de toiles, plus faciles à repérer avec la rosée qui se dépose sur les toiles durant les nuits plus fraîches.

Cette épeire diadème, qui doit son nom au motif clair en forme de croix sur son abdomen tisse une nouvelle toile chaque jour car elle ne sait pas la réparer. Si le mâle meurt en général après l’accouplement, la femelle survit jusqu’à la ponte.

Epeire-diademe

Premières couleurs d’automne

L’automne est un moment privilégié pour un photographe. La nature se prépare doucement à affronter l’hiver, ciel changeant et lumières chaudes mettent en valeur les couleurs des forêts de feuillus. Les jours plus nuageux sont l’occasion de se promener en sous-bois avec un objectif macro : champignons, feuilles mortes… Les zones humides littorales voient affluer quantité d’oiseaux migrateurs. Autant de sujets qui se prêtent bien à la photographie de billebaude comme cette vallée colorée des Cévennes.

Automne-cevennes

La Roumanie: le pays qui abrite la plus grande population de grands carnivores en Europe

Un écosystème forestier unique

Les Carpates représentent l’un des écosystèmes les mieux préservés d’Europe centrale. A 80% couvert de forêts, les 100 000km² de la partie roumaine abritent plus d’un tiers des populations de grands carnivores de toute l’Europe : loups, lynx et ours bruns.

Ce qui permet une telle richesse c’est évidemment le milieu naturel, riche en gibier, et le fait qu’il forme un écosystème non morcelé. La forêt n’est pas pour autant un milieu inhabité par les hommes, en Roumanie environ 5 millions de personnes vivent dans et autour des Carpates, qui représente d’ailleurs une ressource économique importante. Jusqu’à récemment, l’exploitation forestière s’est faîte de manière traditionnelle, la chasse est réglementée par des quotas. La Roumanie représentait l’une des quelques places en Europe ou la population et les grands carnivores co-existaient de manière assez proche.
Carpates-roumaines

Une cohabitation de plus en plus difficile

Mais aujourd’hui, la situation socio-économique du pays a complètement changé. Les forêts ont été privatisées, laissant libre cours à une gestion non coordonnée. Le nombre de chasseurs à considérablement augmenté : la chasse au loup et à l’ours est devenue un passe-temps prisé (De nombreux chasseurs Allemands, Français) l’économie se tourne vers un mode de production plus intensif (agriculture & forêt) ce qui représente une pression supplémentaire sur les grands carnivores.
Loup-europeen

L’association CLCP : Carpathian Large Carnivore Project

Cette association a vu le jour en 1993 (à l’initiative du Munich Wildlife Society, du Ministère roumain de la recherche et de l’Institut de Recherche et de Gestion Forestière) Financé par le WWF et l’Union Européenne. Elle travaille dans le cadre d’un programme d’étude des populations de lynx, d’ours et de loups et à trois principaux objectifs :

– améliorer l’état des connaissances écologiques

– analyser les interrelations entre les hommes et les loups

– évaluer l’influence des activités humaines sur le comportement des meutes, les persécutions, les maladies et l’adaptation des loups.

En plus de cette étude scientifique, l’association travaille également à sensibiliser la population sur cette richesse que représente les grands carnivores roumains, un travail est réalisé au niveau des écoles, des universités, des agriculteurs. En mettant en place des mesures de protection des troupeaux (chiens, finance de barrières électriques).

Dans ce cadre, elle a mis en place un programme d’écotourisme, pour montrer aux gens que développement économique et grands carnivores ne sont pas incompatibles. Depuis 1997, l’association travaille avec des agences de voyages et vous avez la possibilité de découvrir la Roumanie « sauvage » (rando, cheval,…).

Retour de la rosée

Avec la durée du jour qui diminue, les nuits sont plus fraîches. Lorsque le ciel est dégagé, le sol et la végétation peuvent se refroidir en libérant la chaleur accumulée pendant la journée. En l’absence de vent, la vapeur d’eau contenue dans l’air se condense alors sous forme de fines gouttelettes sur la végétation comme ici sur cette graminée.

Dans les régions arides, ce phénomène est une source importante d’eau utilisable pour plantes et animaux, mais aussi pour les hommes qui ont appris à la capter.

Rosee-graminee

Jeunes lapins de garenne

En cette période d’abondance estivale, les lapins de garenne peuvent profiter d’une nourriture riche et variée. C’est le temps de l’insouciance, comme pour ce lapereau qui passe son temps à se nourrir et à jouer avec ses congénères. Mais les étés pluvieux comme cette année favorisent aussi les moustiques, principal vecteur de maladies telles que la myxomatose, souvent fatale pour les sujets qui seront contaminés.

Lapin-de-garenne

Facebook