Archives pour l'étiquette oiseaux

L’echasse blanche sur le départ

Fin de la saison de reproduction pour l’Echasse blanche et les nombreux limicoles de nos marais et vasières, les jeunes sont désormais tous volants et s’apprêtent à entamer leur première migration vers l’Afrique pour les populations les plus septentrionales comme cet oiseau pris en photo en Bretagne (certains individus de Méditerranée sont sédentaires) L’échasse blanche niche en petites colonies, souvent avec des Avocettes, dans les marais ou lagunes. Elle se nourrit d’insectes, de crustacés, de mollusques, de vers ou de larves qu’elle capture à la surface de l’eau ou dans la vase, mais également sur la végétation. Ses longues pattes lui permettent d’avoir un rayon d’action plus important que les autres oiseaux limicoles. Il lui arrive également de chasser la nuit grace à une vision nocturne bien adaptée.

Echasse_blanche

Puffin de méditerranée(puffinus yelkouan)

Il est de ces oiseaux qui ne sont que difficilement observables, de part leur mode de vie, pélagique par exemple. C’est le cas de ce puffin de méditerranée qui passe la majeure partie de sa vie en haute mer, milieu pour lequel il est parfaitement adapté.

Et lorsqu’il rejoint la terre ferme(exclusivement des îles) le temps d’une saison pour se reproduire, il ne le fait que de nuit. C’est donc un oiseau peu observé, mais on peut les croiser lors des campagnes de chalutage comme ici à bord d’un bateau.

Puffin-mediterranee

Rougegorge en hiver

La saison froide est souvent difficile pour les oiseaux, mais contrairement à une idée répandue, ce n’est pas qu’ils ne supportent pas le froid directement mais parce qu’ils ne trouvent plus de nourriture suffisante, notamment lorsque le sol est gelé très longtemps. Certaines espèces sont ainsi migratrices et passent l’hiver dans des régions au climat plus doux.

Ce rouge-gorge, sédentaire en France, peut absorber jusqu’à son propre poids de nourriture chaque jour pour maintenir sa température à une moyenne de 42°C, soit 15 grammes environ.

Rougegorge_en_hiver

Effervescence dans les colonies d’oiseaux de mer

En ce mois de juillet, l’activité chez les oiseaux de mer est a son comble. Si la majorité des poussins sont nés et nourris assidûment par les parents pour permettre l’envol d’ici la fin de l’été, certains attendent encore une éventuelle éclosion, et d’autres s’affairent à la construction du nid. Cette mouette tridactyle a toutes les chances de voir son poussin s’envoler a ses côtés dans quelques semaines.

Mouette-tridactyle

Cigogne blanche en chasse

Une cigogne blanche cherche sa nourriture par cette belle soirée de juin, tellement concentrée sur sa tache qu’elle a laissé le photographe s’approcher à courte distance. Elle se nourrit surtout d’amphibiens (grenouilles, tétards) de petits mammifères mais aussi mollusques, crustacés, insectes (sauterelles)… D’habitude un peu plus farouche, elle est cependant sociable et vit souvent près des humains.

Cigogne-blanche

Migration printanière des bernaches cravant

La migration commence pour ces Bernaches cravant, après avoir passé l’hiver dans le Golfe du Morbihan. Cette « petite mer » abrite en effet l’un des plus vastes herbiers de zostères d’Europe, la principale source de nourriture de ces 20 à 30 000 oies que l’on dénombre chaque année dans le Golfe.

Comme de nombreux oiseaux, les Bernaches ne vont pas tarder à prendre leur envol vers les zones de nidification arctiques, principalement à l’Ouest de la Siberie, pour n’en revenir qu’a l’automne.

bernache_cravant

Rassemblements hivernaux: dortoir d’étourneaux

Avec l’automne, les oiseaux migrateurs quittent le nord de l’Europe direction les pays du sud, où ils trouveront des conditions plus favorables pour hiverner. Certains migrent sans s’arrêter, d’autres marques plusieurs étapes pour reprendre des forces avant d’atteindre leur sites d’hivernage. Certaines espèces aux habitudes grégaires, forment des groupes dont les effectifs grossissent durant tout l’hiver, comme ici ces étourneaux sansonnet, dont les dortoirs peuvent atteindre et dépasser le million d’individus.

Etourneaux-volier