14 ème nuit européenne de la chauve-souris

Comme chaque année à la même période, la nuit européenne de la chauve-souris propose partout en France des animations qui vous permettront de mieux connaitre ces petites bêtes. Vous pourrez ainsi découvrir les espèces qui vivent près de chez vous, leur biologie, comment les repérer et les identifier, réaliser des aménagements vous permettant de les accueillir chez vous… etc lors de conférences, mais aussi de sorties terrain avec des animateurs locaux.
Cette année la nuit de la chauve-souris est fixée au 28 et 29 aout 2010, mais les animations s’échelonnent sur presque deux mois allant du 25 juillet au 19 septembre 2010 avec plus de 150 animations partout en France.

Plus d’informations sur le site de la Société Française pour l’Etude et la Protection des Mammifères
Oreillard_roux_chassant_sur_une_mare

La mouette pygmée(hydrocoleus minutus), un poids plume chez les laridés

Comme son nom l’indique et avec ses 25cm de longueur environ, elle est la plus petite des mouettes. L’espèce, insectivore au printemps et en été, se nourrit souvent à la surface de l’eau. Elle niche en petites colonies dans les marais ou sur les rives végétalisées des lacs, essentiellement en Finlande, dans le sud de la Suède et en Pologne pour ce qui est de l’Europe. On peut la trouver quelque fois en compagnie de sternes. Cet individu en plumage nuptial se caractérise par la calotte noire, contrairement à celui d’hiver, comme pour les mouettes rieuses, et mélanocéphales par exemple.

Mouette_pygmee

 

L’AIGLE ROYAL: Biologie, histoire et conservation, situation dans le massif central aux éditions Biotope

Livre_l_aigle_royal_Biotope_editions
Nous vous proposons cette fois un livre coup de cœur, réalisé par une équipe de passionnés, Bernard Ricau pour les textes et Vincent Decorde pour les photos. Afin de vous présenter ce livre très complet sur cette espèce emblématique qu’est l’aigle royal, nous nous sommes entretenus avec le photographe du projet.

Adepimage: Bonjour Vincent, on se connait depuis quelques temps, mais pour ceux qui ne te connaissent pas, peux-tu te présenter rapidement et retracer ton parcourt de photographe:
Vincent Decorde:
Mon parcourt de photographe commence avec un mamya 6×6 prêté et mis dans mes mains par mon beau frère quelques minutes..j’avais dix ans !!! Le souvenir de cette image quadrillée dans un verre diffus reste gravée dans ma mémoire. Puis très longtemps après du portrait de ceux que j’aime, puis la photo astronomique, d’architecture…la diapo et ses exigences, les nuits à prendre des leçons de compo, mise au point avec des pinailleurs difficiles à suivre mais passionnant… Je m’accroche et voilà le virus est installé… tout ceci avec Gérard Thérin et Arnaud Frich, deux talentueux personnages avec qui j’ai quasiment tout appris… La passion de la photo animalière que déclenche un peu sans le savoir Pascal Lecourioux, photographe talentueux et discret… Je n’ai que le mérite de la patience et de l’envie d’apprendre…merci à eux et à tous ceux qui ont défriché mon chemin.

Adepimage: Tu nous avait parlé de ton projet d’édition sur l’aigle royal, le livre vient de sortir, peux-tu nous le présenter:
Vincent:
Ce livre est d’abord une histoire d’amitié et de confiance avec Bernard Ricau (garde moniteur du Parc National des Cévennes qui m’a fait confiance, m’a aidé et m’aide encore dans l’observation et la connaissance particulière de cette espèce. C’est aussi le travail incessant de tout un groupe de personne qui étudient, comptent, qui surveillent notamment le Grand Duc, le Faucon Pèlerin et les Aigles Royaux pour sauvegarder au mieux ces espèces fragiles. Ce sont seulement des bénévoles aux métiers multiples qui ont passé des heures et des journées entières dans le vent, le froid, la pluie, la neige et j’en passe pour comprendre et transmettre. Chapeau bas… et à qui l’ont doit aujourd’hui d’avoir une belle population de 30 couples nicheurs dans le massif central tant leur efforts et leur constance ont été fructueuses pour que les instances politiques, administratives, etc…comprennent l’importance de la présence de ces rapaces sur notre territoire.

Adepimage: Quel était le but du projet au départ?
Vincent:
Le but du livre est né d’une proposition que j’ai faite à Bernard Ricau en 2006 de rassembler les données de toutes ces années de travail (30 ans) et qui s’est concrétisée très vite avec la version dans laquelle il se trouve actuellement.

1/ Pas un livre de photographe uniquement…il faudrait de bien meilleurs clichés pour y prétendre !
2/ Un livre de référence pour le sujet concerné, voici la présentation de l’éditeur: « Il n’existait pas d’étude récente et complète, en langue française, sur ce rapace mythique. Cette monographie vient donc combler un vide. Elle se donne pour ambition d’informer un large public sur les exigences de l’espèce, d’en montrer l’étonnante puissance et la saisissante beauté, mais aussi sa fragilité face aux activités humaines. L’ouvrage de Bernard Ricau et Vincent Decorde s’appuie sur l’étude détaillée des populations d’aigles royaux du Massif central : déclin et renaissance de l’espèce au cours du 20è siècle, la vie d’un couple d’aigles au fil des saisons et les actions de préservation… » Soutenir l’espèce : Les droits d’auteurs seront intégralement reversés au Centre de Sauvegarde de la Faune Sauvage de Millau et à la Réserve naturelle du Ranquas, sur le causse du Larzac.)
3/ Permettre à tout un chacun d’être acteur pour aider cette espèces…donc pas de droit d’auteurs …tout pour l’aigle royal….

Adepimage: L’aigle royal est une espèce emblématique, difficile à observer et encore plus à photographier, alors tout un livre sur lui!!! Comment t’es venu cette idée un peu folle?
Vincent:
L’idée du livre….partager avec tous ce que l’on avait partager avec moi, permettre de « toucher » sans abîmer » de plus près tout un chacun et donc de mieux comprendre cette espèce emblématique. Donner aussi un rôle à la photographie animalière qui à mon humble avis devrait être son premier rôle : informer, comprendre, protéger notre nature si fragile de par le monde art pas seulement la recherche de la notoriété par le « meilleur cliché que celui du voisin »…aspect puérile et non profitable pour notre planète….Désolé pour tous ceux que je pourrais vexer c’est ce que je pense et qui m’a permis d’aboutir à ce travail de longues haleine…

Adepimage: Quelles ont été les principales difficultés pour la réalisation de ce travail?
Vincent:
Le temps au temps, la patience de la patience, la ténacité , l’espérance, l’observation de terrain assidue, la tolérance de l’échec, le compromis familial, la réaction de certains ornithologues inquiets mais ô combien sympathiques, le sommeil, les longues heures de froid, pluie, vent, neige…cette fameuse hypothermie de deux heures le 9 décembre 2006…je me suis fais un affût de 13 heures par -16° avec un vent de nord en pleine face au bord de falaise…je ne sais comment j’en suis sorti…et l’acceptation de ne pas être talentueux de l’image mais un simple photographe qui essaie de saisir la vie sauvage du mieux qu’il puisse pour un témoignage sincère.

Adepimage: Avec qui as-tu travaillé pour mener à bien ce projet ambitieux?
Vincent:
Il y a avant tout le groupe rapaces: Bernard Ricau, Jean Séon, Sandrine et bruno Descaves, Loius Pinna, Jean Bonnet (eux aussi gardes moniteurs du PNC) Gérard Toreilles ( ornitho et dessinateur animalier hors pair) Christian Petty farouche et grand naturaliste devant l’éternel qui protège un couple d’aigle royaux depuis 25 ans contre tous les « séismes humains »!!!
Ma famille proche et mes amis qui ont cru en mes investigations et puis Nicolas Rossow à qui je dédie certains affuts et réveils en sursauts !

Adepimage: Un dernier point tout à votre honneur: les droits d’auteurs seront intégralement reversés pour la préservation de l’aigle: Pourquoi ce choix?
Vincent:
L’éditeur Biotope à littéralement sauvé ce livre d’un contrat qui ne s’est pas terminé avec un autre éditeur qui à mon sens n’avait pas complètement compris notre état d’esprit et l’approche de notre travail. Biotope via son chef de projet, ornitho et dessinateur de surcroit, je nomme ici Mr Michel Geniez ainsi que toute son équipe de naturalistes, photographes, graphistes et tous animés de la passion de la nature sauvage ont pris ce projet à cœur. Ils ont porté ce projet à bouts de bras avec ténacité, gentillesse et clarté. Quant au résultat final…Pour exemple :un éditeur qui vous dit « on devrait rajouter telle ou telle photo » au lieu d’en supprimer pour gagner quelques pages à imprimer pour une question de coût alors là on tire son chapeau bien bas…Les heures hors temps de travail, un accueil soutenu et une volonté d’en faire le livre que nous voulions…. Livre de référence textuel et iconographique pour touts les aspects de la connaissance de cette espèce. En ce qui concerne Bernard et moi vis à vis des droits d’auteurs …absolument logique dans notre démarche…nous vivions sans les deniers de l’aigle jusqu’à présent et nous voulons l’aider à vivre avec les notre…d’autant que tout un chacun peut se sentir acteur de près ou de loin…Quel plus beau cadeau qu’un « présent » qui sauve ce que l’on aime?

Adepimage: Comment vont être utilisés concrètement les bénéfices?
Vincent:
Tous les bénéfices seront reversés à deux associations » Les droits d’auteurs seront intégralement reversés au Centre de Sauvegarde de la Faune Sauvage de Millau et à la Réserve naturelle du Ranquas, sur le causse du Larzac »

Adepimage:Quelle va être l’actualité du livre? Conférences, expos etc
Vincent:
Il y avait avant le livre une expo créée de toutes pièces avec mes deniers (notamment présentées à Montier en 2008 mais qui est arrivée sans le livre à cause de « l’autre éditeur »… un diaporama conférence a été crée en 2007 avec Bernard afin de présenter un ensemble complet pour comprendre cette espèce. Aujourd’hui nous continuons le plus possible de présenter ce package complet et le livre, la conférence diaporama, l’expo(20 photos qui racontent la vie de l’aigle sur une année, la dédicace du livre. partout où on nous le demande afin que l’action continue, suscite des vocations de protection des espèces animales et végétales. L’exemple de ces énergies rassemblées avec le cœur peuvent soulever des montagnes! Le livre en était une bien grande! Ce package est disponible en location pour la participation à la couverture des frais de déplacement et d’achat de protection de l’ensemble du matériel.

le programme pour l’ année 2010 (déjà programmé):

– Dédicace du livre au POUZADOU le samedi 10 avril 2010 entre 10h et 12h (Le Vigan / Gard)
– Conférence / Diaporam le 18 avril 20H à Sorgues au CROP (84700)
– Conférence le 25 avril à 18h / diaporama/ Exposition 20 photos / signature du livre à Florac Parc National des Cévennes (48000) dans le cadre de journées biodiversité
– Conférence diaporama à la LPO de Cavaillon le 7 juin à 19H (84300)
– Conférence diaporama au centre de documentation de Prades le Lez (MONTPELLIER 34000) le Dimanche 13 juin à 15h30
– Exposition des 20 photos au centre d’information du PNC à le Vigan (30120) entre le 1 er juillet et le 31 août
Diaporama et conférence au même endroit le 22 juillet à 20h30 et Diaporama et conférence au même endroit le 12 août à 20h30.

 voilà pour l’instant. Mais on se déplace dans toute l’Europe !!!
Merci à toi et à l’attention de tous. Si ce livre atteint son objectif nous nous nous le devrons à tous, ainsi jusqu’au prochain lecteur qui aura de par son achat envie de participer, partager, comprendre ainsi le cycle s’accomplira.

Adepimage: Merci Vincent.

Nos enfants nous accuseront: des pesticides dans nos assiettes

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Le cinéma français s’intéresse rarement aux sujets environnementaux qui nous touchent directement. C’est pourtant ce qu’a fait le réalisateur Jean-Paul Jaud avec « nos enfants nous accuserons ». A travers ce documentaire, le réalisateur tente de soulever la chape de plomb qui enserre la chimie agricole, et avec elle les 76.000 tonnes de pesticides déversés chaque année en France.
Ce film retrace la courageuse initiative d’une petite municipalité du gard, Barjac, de faire passer la cantine municipale en repas bio. Il dénonce ainsi les dérives d’un système qui fait primer profits avant la santé de la population.
A travers une succession de témoignages d’enfants, parents, paysans, élus, scientifiques etc nous apprenons les effets négatifs réels que la chimie agricole a sur l’environnement mais surtout sur notre santé. Des solutions existent, et sont proposées tout au long du documentaire.

Vous pouvez consulter la bande-annonce ci-dessous et acheter le dvd du film ICI
<iframe frameborder= »0″ width= »480″ height= »270″ src= »//www.dailymotion.com/embed/video/x78p4w » allowfullscreen></iframe><br /><a href= »http://www.dailymotion.com/video/x78p4w_nos-enfants-nous-accuseront_shortfilms » target= »_blank »>nos_enfants_nous_accuseront</a> <i>par <a href= »http://www.dailymotion.com/beloutte » target= »_blank »>beloutte</a></i>

Des oiseaux et des flocons

La neige a fait son apparition un peu partout, et avec elle des difficultés pour la faune sauvage à trouver sa nourriture. Ce verdier d’Europe ne semblait pas s’en préoccuper puisqu’il avait à sa disposition une mangeoire approvisionnée régulièrement tout au long de l’épisode neigeux.

Verdier d'europe sous la neige

Bidoche de Fabrice Nicolino: L’industrie de la viande menace le monde

bidoche-Fabrice_NicolinoAvec son nouveau livre, Fabrice Nicolino, journaliste d’investigation aux combats engagés, décrypte l’univers de la production de viande industrielle. Le journaliste retrace ainsi l’historique de cette industrialisation, et dresse surtout un constat éloquent des méthodes pas toujours très avouables d’élevage. Rien qu’en France, ce sont ainsi plus d’un milliard d’animaux qui sont tués annuellement pour satisfaire la consommation moyenne de 92 kilos par an et par habitant! On apprend ainsi qu’il faut 6 à 7 protéines végétales, pour en produire une seule animale. Le livre révèle aussi les méthodes totalement irrespectueuses de la cause animale, et toutes les conséquences que cette industrie peut avoir sur notre santé: algues vertes en Bretagne, vache folle, grippe porcine etc…

Après avoir lu ce livre paru aux éditions Les Liens qui Libèrent, vous ne verrez plus tout à fait votre bifteck comme avant.

Reporters sans frontière: 100 photos de nature pour la liberté de la presse

« Il faut sauver la planète… » On en parle partout et tout le temps, et dans ce combat devenu mondial, la liberté de la presse est une condition essentielle à la prise de conscience collective sur la nécessité de protéger notre planète.
Reporters sans frontière s’est associé à l’agence Minden pictures pour vous proposer cet album de 100 photos, comme un défilé de haute nature. Une nature aussi belle que fragile, et si souvent malmenée pour nos activités quotidiennes, qui pèsent lourd, de plus en plus lourd sur cet équilibre naturel fragile.

Les photographes de nature sortent souvent des sentiers battus pour témoigner au travers d’images d’une planète tantôt belle et puissante, tantôt menacée, des transformations profondes que nous lui infligeons chaque jour un peu plus.
Mais on ne parle que rarement du contexte dans lequel sont réalisées ces images, puisque les reporters de nature partagent avec ceux de guerre le risque de mortalité hélas le plus élevé de la profession. La vente de cet album participe au soutien de reporters sans frontière dans son combat pour préserver le droit d’informer en toute liberté.
Reporters-Sans-Frontieres-100-photos-de-nature-pour-la-liberte-de-la-presse

Sur les traces des boeufs musqués en Norvège

Situé au sud de la Norvège, le parc national du Dovrefjell abrite la seule population européenne de bœufs musqués(Ovibos moschatus). Contrairement à ses apparences de bovidé, ce mammifère tout droit sorti de la préhistoire est un caprin(famille des chèvres). Sa toison épaisse vient renforcer l’aspect massif de sa silhouette, et la laine qui la compose est plus fine que le cache-mire!

Boeuf-musque-Dovrefjell

 

Grand gravelot dans le golf du Morbihan

Un Grand Gravelot un soir de juin sur une plage du Morbihan. Si ce limicole est couramment observé sur nos côtes en période de migration, parcourant la laisse de mer assidûment, les effectifs nicheurs sont en revanche assez faibles. Le nid est d’ailleurs particulièrement vulnérable sur les sites fréquentés par l’homme : il s’agit d’une simple dépression dans les graviers. Les oeufs étant particulièrement mimétiques, on prendra soin d’éviter les zones de plages et de dunes où un adulte est observé à cette période.

Grand-gravelot

Le printemps du renard roux

Le Renard roux est un animal fascinant, son étonnante adaptabilité lui a permis de survivre à de nombreuses campagnes de chasse et des années de persécutions injustifiées. Malgré cet acharnement, le seul représentant sauvage des canidés en France (avec le loup…) est toujours bien présent dans nos campagnes.

A partir de mi-mai, les premiers renardeaux ne vont pas tarder à sortir, après plus d’un mois passé à l’abri dans la tanière, donnant l’occasion au photographe discret de faire une des plus intéressantes observations de comportement de faune sauvage en Europe. Les jeunes jouant alors beaucoup, apprenant les mouvements importants pour la chasse. Ils ne tarderont pas à se nourrir par leur propre moyen : micro-mammifères surtout mais aussi lièvres, gallinacés, insectes et fruits.

 Renard_roux_chassant

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