Archives pour la catégorie Dernières photos

Retour de la rosée

Avec la durée du jour qui diminue, les nuits sont plus fraîches. Lorsque le ciel est dégagé, le sol et la végétation peuvent se refroidir en libérant la chaleur accumulée pendant la journée. En l’absence de vent, la vapeur d’eau contenue dans l’air se condense alors sous forme de fines gouttelettes sur la végétation comme ici sur cette graminée.

Dans les régions arides, ce phénomène est une source importante d’eau utilisable pour plantes et animaux, mais aussi pour les hommes qui ont appris à la capter.

Rosee-graminee

Jeunes lapins de garenne

En cette période d’abondance estivale, les lapins de garenne peuvent profiter d’une nourriture riche et variée. C’est le temps de l’insouciance, comme pour ce lapereau qui passe son temps à se nourrir et à jouer avec ses congénères. Mais les étés pluvieux comme cette année favorisent aussi les moustiques, principal vecteur de maladies telles que la myxomatose, souvent fatale pour les sujets qui seront contaminés.

Lapin-de-garenne

Effervescence dans les colonies d’oiseaux de mer

En ce mois de juillet, l’activité chez les oiseaux de mer est a son comble. Si la majorité des poussins sont nés et nourris assidûment par les parents pour permettre l’envol d’ici la fin de l’été, certains attendent encore une éventuelle éclosion, et d’autres s’affairent à la construction du nid. Cette mouette tridactyle a toutes les chances de voir son poussin s’envoler a ses côtés dans quelques semaines.

Mouette-tridactyle

Cigogne blanche en chasse

Une cigogne blanche cherche sa nourriture par cette belle soirée de juin, tellement concentrée sur sa tache qu’elle a laissé le photographe s’approcher à courte distance. Elle se nourrit surtout d’amphibiens (grenouilles, tétards) de petits mammifères mais aussi mollusques, crustacés, insectes (sauterelles)… D’habitude un peu plus farouche, elle est cependant sociable et vit souvent près des humains.

Cigogne-blanche

Printemps chez les ours

Entre fin mars et début avril, les ours sortent d’hivernation. Ils ont passé l’hiver à l’abri dans une tanière mais n’entrent pas en léthargie physiologique, appelée hibernation. Dans le nord de l’Europe comme ici en Finlande, la neige n’est pas rare, même en plein mois de mai. Mais l’ours ne s’y trompe pas, le printemps est bien là; et avec lui le moment est venu de reprendre du poids, d’élever les jeunes qui naissent pendant l’hiver, pour de nouveau préparer la prochaine hivernation à partir de l’automne prochain.

ours_brun

Retour des fleurs

Avec la durée du jour qui s’allonge, les températures en hausse, avril annonce le retour de la vie, et la renaissance des plantes à fleurs notamment. Avec elles, les insectes réapparaissent, et avec eux les cortèges d’oiseaux insectivores.

Certaines plantes fleurissent dès avril, comme cet ail triquêtre, qui affectionne la fraîcheur, et que l’on trouve le long des haies, près des ruisseaux, etc…

Ail-triquetre

Migration printanière des bernaches cravant

La migration commence pour ces Bernaches cravant, après avoir passé l’hiver dans le Golfe du Morbihan. Cette « petite mer » abrite en effet l’un des plus vastes herbiers de zostères d’Europe, la principale source de nourriture de ces 20 à 30 000 oies que l’on dénombre chaque année dans le Golfe.

Comme de nombreux oiseaux, les Bernaches ne vont pas tarder à prendre leur envol vers les zones de nidification arctiques, principalement à l’Ouest de la Siberie, pour n’en revenir qu’a l’automne.

bernache_cravant

Nouvelle tempête annoncée sur la France

Situé au nord du département de la Manche, le Cotentin est un endroit privilégié pour y observer le spectacle de la mer démontée lors des tempêtes hivernales. Les assauts des vents d’ouest dominants y sont souvent spectaculaires comme ici à l’extrême nord ouest du Cotentin, dans la Hague, où le raz blanchard, un des courants les plus fort de France est indiqué par le phare de la Hague.

phare-de-la-hague

Rassemblements hivernaux: dortoir d’étourneaux

Avec l’automne, les oiseaux migrateurs quittent le nord de l’Europe direction les pays du sud, où ils trouveront des conditions plus favorables pour hiverner. Certains migrent sans s’arrêter, d’autres marques plusieurs étapes pour reprendre des forces avant d’atteindre leur sites d’hivernage. Certaines espèces aux habitudes grégaires, forment des groupes dont les effectifs grossissent durant tout l’hiver, comme ici ces étourneaux sansonnet, dont les dortoirs peuvent atteindre et dépasser le million d’individus.

Etourneaux-volier